Faire de la mobilité apprenante une méthode éducative de remobilisation
Mov’it est un programme de remobilisation sociale progressif, d’une journée à 8 mois, qui vise le développement de compétences transversales, de l’autonomie, et de la mobilité pour des jeunes d’Essonne qui ne trouvent pas leur place dans la société.
Trouver sa voie, choisir son métier, son école, savoir ce qu’on veut faire dans la vie n’est pas toujours facile.
Le mov’it est une expérience extra-ordinaire interculturelle et d’intérêt général pour tracer sa route.
Vir’volt accueille, sans hébergement, jusqu’à 8 jeunes vivants en Essonne et les accompagne à découvrir leurs potentiels pendant 6 à 8 mois.
En partageant le quotidien avec les volontaires internationaux, ils créent du lien social et revalorisent l’image qu’ils ont et qu’ils donnent d’eux par le plaisir de travailler ensemble et d’apprendre.
Parcours éducatif basé sur la progression, ils sont amenés à découvrir les autres délégations de Solidarités Jeunesses en France, et à réaliser une première expérience d’engagement solidaire à l’international, accompagnés par leur tuteur-trice.
En participant au mov’it, ils vont apprendre:
des techniques manuelles (rénovation, menuiserie…)
des techniques d’animation de groupes
à expérimenter, à se tromper, à ricocher et à rebondir
à s’organiser, en groupe et seul
à développer des savoirs être et des savoirs faire
Un parcours éducatif progressif
Le déplacement concret dans l’espace, de plus en plus loin, jusqu’à l’étranger, est un moyen de travailler l’autonomie, la confiance et la capacité à s’adapter.
La perte et la reconstruction de repères dans des contextes différents ancre l’expérience des jeunes de manière physique et émotionnelle.
Les évaluations, réalisées conjointement avec leur référent-e, leur permettent de prendre du recul et de transformer le souvenir du vécu en expérience d’apprentissage et en compétences transférables au monde professionnel.
Des expérimentations plurielles, motivées par la conscience de l'autre
La diversité de techniques proposées dans les chantiers solidaires et les actions collectives permettent aux jeunes d’expérimenter différents corps de métiers.
Mais surtout, les jeunes sont amenés à réfléchir sur le sens de leurs interventions, à être conscients de l’utilité de leurs gestes.
L’orientation professionnelle n’est plus seulement motivée par un besoin formel, mais par la perception du sens de leurs gestes, de l’impact d’un projet sur la société et son environnement.
Apprendre de soi-même en apprenant des différences des autres
Les jeunes vivent ce parcours au sein d’un groupe de volontaires internationaux, venus passer un an de volontariat à Vir’Volt. Outre la pratique de l’anglais au quotidien, ils sont confrontés chaque jour à d’autres modes de pensée, d’interactions et d’entrées en relation.
La perception de la différence de l’autre permet de questionner ce qui semble évident dans son propre comportement, qui soudain ne l’est plus.
Le contexte interculturel est un outil pour développer la tolérance de l’Autre, mais aussi pour remettre en question ses propres comportements, ses prérequis culturels et ses habitudes individuelles.
Être responsable au quotidien, du quotidien
Les jeunes sont impliqués dans l’intégralité des facettes d’une vie quotidienne en collectif: de la confection des menus jusqu’à la gestion comptable du budget, des courses en passant par le nettoyage des toilettes et des espaces collectifs.
Parce que cuisiner et manger sont des actes politiques , des leviers qui font bouger les lignes d’une société qui n’offre pas les mêmes possibilités à toutes et tous, Vir’Volt pense la cuisine comme un acte d’expression, de création et d’émancipation.
La-le référent-e accompagne les jeunes à choisir leur processus de décisions (vote, consentement global, consensus…), leurs méthodes de répartition des tâches, et leurs outils de suivi.